1 + 1 font 2 ou 3 ? C’est le gros débat ce matin. En ce qui me concerne, contrairement aux financiers de l’agence, 1+1 font 3 ! Attention, c’est le cas quand il s’agit de synergie. Ce qui est certain, c’est que les acteurs de l’internet l’ont bien compris.
En effet, avec internet, chaque individu est détenteur d’un “pouvoir”, d’un savoir, qu’il peut partager ou monnayer à son gré pour une large diffusion. Une tendance qui est de plus en plus populaire connu sous le nom de “crowdsourcing”.
Formé de crowd (foule) et outsourcing (externalisation), le crowdsourcing peut être compris comme une forme d’externalisation ouverte ou d’écriture participative. C’est une pratique qui consiste à utiliser, le savoir-faire et l’intelligence d’une multitude d’individus majoritairement internautes, afin de réaliser des travaux – d’écriture ou de recherche – traditionnellement confiés à un employé ou à un prestataire. Cette contribution à la création de contenu peut être bénévole ou rémunérée. Wikipédia est l’une des références du crowdsourcing.
Crowdsourcing, l’origine
C’est Jeff Howe, qui en 2006, l’utilise pour la première fois dans l’article paru dans Wired « The rise of croudsourcing » (la montée du crowdsourcing). Il y explique comment internet et la technologie, à travers les médias sociaux, ont contribué à populariser ce concept clé du web 2.0. Dans la vidéo qui suit, la photographie est citée comme exemple : les appareils numériques bon marché, les logiciels de retouche d’image et internet font de nous de potentiels artistes capables de créer et de partager nos passions avec nos pairs.
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Crowdsourcing, les possibilités
A ce jour, les possibilités du crowdsourcing sont nombreuses. En voici quelques exemples:
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Crowdsource design (solliciter des designers en ligne pour créer un logo par exemple et choisir le meilleur à acheter);
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Crowdfunding (des associations, des artistes ou des start-ups se font financer des projets par des donateurs anonymes via ce canal);
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Microjob (confier un volume important de travail (relecture et correction de textes) à des tiers contre rémunération);
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La connaissance distribuée (collecter et partager des connaissances d’un panel d’experts, d’investisseurs issus de différents secteurs).
Crowdsourcing au Sénégal
Au #221, MobileSenegal utilise le crowdsourcing pour présenter l’organisation de l’écosystème mobile au Sénégal. L’enquête qui doit permettre d’identifier et de connecter les acteurs du mobile fait appel aux développeurs, aux entrepreneurs, aux bloggeurs, etc. Faites un tour sur leur site : https://mecosysteme.crowdmap.com/.